Les cigognes du Marais de Gannedel…

Les cigognes du Marais de Gannedel...
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Heureuse nouvelle sur les Marais de Gannedel : les cigognes ont livré leurs bébés

En 1974, la cigogne blanche, oiseaux migrateurs emblématique, est au bord de l’extinction en France. A cette époque, la France ne compte plus que 11 couples nicheurs : un en Ille-et-Vilaine, un dans la Manche et neuf en Alsace.

Grâce à des actions d’associations motivées et d’ornithologues passionnés  (mise en place de plates-formes artificielles notamment) afin de pallier le manque de lieux propices à l’installation de nid, la cigogne blanche est de retour.

Elle se nourrit essentiellement de mollusques, limaces, escargots, lombrics, de micromammifères et désormais d’écrevisse de Louisiane dont elle raffole. Cette dernière, qui colonise rapidement notre pays, est un véritable fléau pour la végétation aquatique et les populations de poissons, batraciens, mais un réservoir exceptionnel de nourriture pour les hérons et les cigognes !

En 2017, 3  200 couples, répartis sur 40 départements français sont dénombrés.

Dans l’ouest, un premier nid de cigogne blanche a été découvert en Loire-Atlantique en 1989. Aujourd’hui ce département en compte 180.

Petit à petit  les cigognes remontent  plus au nord et colonisent toute la vallée de la Vilaine (sur les 3 départements 35, 44 et 56). 13 nids sont comptabilisés en 2018 dans 9 communes : La Chapelle-de-Brain,  Renac, Avessac, St Dolay, Masserac, Redon, St Nicolas de Redon, Fégréac et Guenrouet.

Sur les conseils de l’association ACROLA, en novembre 2016, les agents du Départements d’Ille-et-Vilaine ont étêté quelques gros saules sur l’espace naturel départemental des marais de Gannedel et ont installé quelques planches pour  réaliser des plateformes rustiques favorables à l’installation des cigognes blanches.

Dès ce printemps 2018, un couple s’est installé sur une des plateformes et a donné naissance à 5 cigogneaux !

Ce premier couple pour l’espace naturel départemental cohabite avec un couple présent depuis quelques années sur les prés de Renac et un second couple présent sur un pylône électrique en bordure de Vilaine à Avessac. Cette nouvelle espèce vient compléter la longue liste des oiseaux présents sur les marais de Gannedel.

A la mi-juillet, alors que les cigogneaux sont capables de voler de leurs propres ailes, le départ en groupe vers le sud  s’effectue pour hiverner dans le sahel (Sénégal – Mali) en passant par  le détroit de Gibraltrar.

Les 5 cigogneaux du marais de Gannedel sont équipés de bagues afin de suivre leurs déplacements et évaluer leur fidélité au site dans les prochaines années.

Leur retour est espéré au printemps 2019  !!!

  Crédits photos : Hubert DUGUE de l’association ACROLA

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